Les « alternatives » regroupent l’ensemble des solutions dont nous disposons aujourd’hui pour gérer nos déchets de façon plus durable et écologique que par l’incinération et la mise en décharge. Le compostage et le recyclage, par exemple, minimisent le gaspillage de ressources naturelles en valorisant les matières contenues dans nos déchets. Ce sont aussi des moyens d’économiser de l’énergie.
Après la réduction, chacun d’entre nous peut les mettre en oeuvre au quotidien. Mais n’oublions pas qu’il incombe d’abord aux responsables des politiques déchets au sein des collectivités, de proposer ces alternatives à leurs citoyens. Les collectivités sont en effet responsables réglementairement de la collecte et du traitement des déchets.
Il est maintenant urgent de s’informer sur les pratiques alternatives pour savoir comment les utiliser de manière pertinente à la maison et à l’échelle de nos territoires. La France a du retard par rapport à ses voisins européens et se distingue par une faible performance de valorisation matière : nous recyclons et compostons 29 % de nos déchets municipaux, c’est-à-dire moins qu’en Italie, qu’en Espagne ou qu’en Autriche et en Belgique où ce taux dépasse les 50%.