En matière d’enfouissement, la tendance aujourd’hui en France est à la diminution du nombre de décharges et à l’augmentation de leur superficie.
Les déchets parcourent donc des distances de plus en plus longues pour rejoindre leur site d’enfouissement, accroissement le trafic routier les émissions polluantes qu’ils génère.
Outre les problèmes liés à une pression grandissante sur le foncier, le développement de ces immenses sites d’enfouissement entraîne une gestion plus complexe et plus mécanisée des décharges. Les pollutions générées par l’enfouissement des déchets se retrouvent fortement concentrées dans une même zone, mettant à rude épreuve la capacité de résilience de l’environnement.
Le Cniid informe et soutient les associations locales engagées dans un combat contre la construction ou l’extension d’une méga-décharge. Le Cniid réaffirme la nécessité d’interdire formellement la mise en décharge de tous les déchets recyclables ou compostables, ainsi que des produits réutilisables et réparables. Dans un second temps, le Cniid plaide en faveur de décharges de proximité de taille modeste n’accueillant plus que les déchets réellement "ultimes" en attendant que ceux-ci n’existent plus grâce à la victoire de l’éco-conception.