L’incinération bénéficie encore aujourd’hui, en France, d’avantages financiers. Outre les tarifs de rachat préférentiels sur l’électricité produite par les incinérateurs, elle n’est soumise à la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) que depuis 2010. Cependant, cette taxe, dont le montant est tout sauf incitatif, ne prend pas en compte toutes les externalités négatives de l’incinération, et notamment les émissions de CO2 et le gaspillage de ressources.
Le Cniid insiste sur le fait que pour en finir avec le recours l’incinération, il faut des taxes incitatives, pour que son prix intègre enfin les coûts environnementaux et sociaux générés par ce mode de traitement.