Rappelez-vous, le 4 juin dernier, le Cniid lançait la campagne "je veux mon bac bio" pour le tri à la source des biodéchets. Cette campagne a pour objectifs de rassembler les citoyens pour la gestion séparée des biodéchets et d’interpeller les décideurs politiques sur le sort des biodéchets en France.
Aujourd’hui, nous sommes déjà plus de 6600 personnes à avoir montré notre volonté de trier les biodéchets à la source. Véritable mine d’informations, le site internet de la campagne vous permet d’en savoir plus sur les enjeux du tri à la source et sur le traitement mécano-biologique, réel parasite pour le développement de la gestion séparée des biodéchets. N’hésitez pas à y retourner à l’occasion pour y piocher des informations.
La pétition est un premier moyen d’action pour exprimer notre volonté d’agir. Le recensement des opérations de compostage partagé est le second moyen d’action proposé par le Cniid pour montrer aux décideurs que les citoyens que nous sommes sont déjà engagés dans le tri à la source et la gestion séparée des biodéchets, mais la carte recensant les initiatives du territoire a une autre vocation : mettre en contact des personnes vivant à proximité. En effet, beaucoup de personnes sont intéressées pour participer à une opération de compostage partagé ou pour en créer une près de chez elles, mais ne savent pas forcément comment s’y prendre. Pouvoir contacter une personne pour échanger permet d’essaimer les pratiques du compostage sur le territoire et de créer de nouvelles initiatives. Remplir le formulaire avec une adresse et un contact est donc important, pas seulement pour ajouter un point rouge sur une carte !
Parce que l’objectif des 10 000 doit être dépassé et la carte des opérations de compostage étoffée, n’hésitez pas à faire circuler la pétition et la carte auprès de votre réseau et, si par hasard vous n’avez pas pris le temps de signer vous-même, c’est par ici !
Depuis le lancement, le Cniid a souvent été cité dans les médias comme le Journal de l’environnement [1] [2], Dechetcom [3], Actu-environnement [4] ou dans Le Monde [5], et d’autres comme Nature et Progrès [6] ou Biocontact [7]. La gestion des déchets est un sujet d’actualité et la question des biodéchets se fait de plus en plus prégnante. Nous ne pouvons que nous en réjouir mais il n’est pas question de relâcher pour autant la pression.
L’objectif est bien de capter l’ensemble du gisement par complémentarité des moyens d’action (compostage individuel ou partagé et collecte séparée) en privilégiant le principe de proximité. Gardons en tête également que le tri à la source est le seul moyen pour lutter efficacement contre le traitement mécano-biologique qui se développe en France de façon alarmante (voir la page dédiée au TMB [8] sur le site de la campagne).
D’ici 2016, les installations de TMB devraient traiter près de 20% des ordures ménagères du territoire et il est de notre ressort de montrer que seule la gestion séparée des biodéchets permet de produire un compost de qualité.
Soutenez la campagne du Cniid en signant la pétition et en la partageant autour de vous.
Pour que le tri des biodéchets soit demain aussi naturel que le tri des emballages !
Contact : Véronique Lecomte, Chargée de projet biodéchets
[1] http://www.journaldelenvironnement.net/article/mobilisation-nationale-pour-la-collecte-selective-des-biodechets,34938
[2] http://www.journaldelenvironnement.net/article/new-york-va-composter-ses-dechets-alimentaires,35172
[3] Sur abonnement http://www.dechetcom.com/infos/depeche.html?fildeid=413765 "Biodéchets : le Cniid ne désarme pas… Le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid) lance aujourd’hui une grande offensive via une campagne de mobilisation…"
[4] http://www.actu-environnement.com/ae/news/campagne-cniid-faveur-tri-source-biodechets-18698.php4
[5] http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/11/gestion-des-dechets-en-finir-avec-les-demi-mesures_3428221_3232.html http://alternatives.blog.lemonde.fr/2013/06/20/le-bac-option-bio-une-epreuve-de-force/
[6] Numéro de juillet-août 2013
[7] Numéro de juillet-août 2013
[8] Présenté comme une alternative écologique à l’incinération et à la mise en décharge, la France est le seul pays européen à développer ce mode de traitement pour produire du compost en vue d’une valorisation sur les sols agricoles malgré la présence non négligeable de verres, plastiques et métaux. Rappelons que l’épandage d’un tel compost n’est pas autorisé dans les autres pays européens et que les discussions du JRC (http://ec.europa.eu/dgs/jrc/) ne vont pas dans le sens d’une sortie du statut de déchets des composts de TMB.