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L’installation de TMB d’Angers sur le devant de la scène
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Le 14 octobre 2013,

A la veille du lancement de la Conférence environnementale, l’émission Complément d’enquête consacrait l’un de ses trois reportages au traitement mécano-biologique (retrouvez l’émission ici, partie sur le TMB à 46’). Un focus a été réalisé sur l’usine d’Angers (Biopole, à St Barthélémy d’Anjou). Cette installation fait l’objet, comme les autres, de beaucoup de controverses. Avec le temps, les langues se délient et certains élus locaux s’expriment plus ouvertement. C’est le cas de Gérard Pilet, conseiller général du canton Angers Est qui était, à l’époque du projet Biopole, maire de St Barthélémy d’Anjou, ville d’installation de l’usine.

Il reproche aux élus locaux d’ignorer voire de mépriser les souffrances des riverains qui subissent des nuisances réelles, les vivant lui aussi. Il rappelle les dysfonctionnements, parfois méconnus, de l’installation et dit que "fin 2013, plus de trois ans et demi après sa construction et mise en service : BIOPOLE, elle-même, n’est ni réceptionnée ni bien sûr inaugurée !". Ce qui signifie que les travaux ne sont pas considérés comme pleinement achevés.

Mais dans ce type de situation, les acteurs ont tendance à se renvoyer la balle, il devient donc difficile d’identifier clairement les responsabilités :
- Angers Loire Métropole se retourne contre l’exploitant, Veolia, car le compost issu de l’usine ne répond pas à la norme (NFU 44051). Cela implique que l’Agglomération doit payer pour la mise en décharge de chacune de ces tonnes de compost non normé. Une somme non négligeable alors que l’usine a déjà coûté 65 millions d’euros.
- Veolia se retourne donc contre le constructeur Vinci, disant que le matériel est non adapté et ne permet donc pas la production d’un compost de bonne qualité.
- Enfin, SEBIO, l’association des riverains de l’association, demande des comptes à l’Agglomération pour s’être engagée dans ce projet qui impacte fortement leurs vies.

Pour répondre à ces nuisances d’odeurs et donc de mouches, ce sont 30.000 euros d’insecticides qui sont ventilés chaque année pour les chasser…

Gageons que ce cas d’école permettra d’éviter de futures erreurs de choix de traitement à Angers et en France.

Contact : Laura Caniot

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